La connaissance du gène OCRL1 a permis de comprendre en partie pourquoi un défaut de ce gène s’accompagnait d’aussi graves conséquences. Les premiers programmes de recherche ont permis de mettre en évidence la complexité et la diversité des mutations du gène.
L’avancement des travaux permet à ce jour de poser un diagnostic en vue d’un conseil génétique des familles. Connaître les défauts à l’origine de la maladie, c’est la seule bonne façon d’essayer d’y remédier. C’est pourquoi, l’association, qui s’est fixé pour objectif la guérison du syndrome de Lowe, veut poursuivre dans la voie de la recherche.

Les travaux en cours

2015 – L’Association du Syndrome de Lowe financera en 2015 une ou plusieurs équipes de recherche dans le cadre d’une enveloppe globale de 30.000 euros. L’appel à projets se clôture le 30 janvier 2015. L’orientation des recherches portera sur :
recherche fondamentale : fonctions cellulaires d’OCRL1, modèles animaux et modèles cellulaires
recherche bio-clinique : tests diagnostiques, marqueurs biologiques
recherche clinique : corrélations génotype-phénotype, développements thérapeutiques.

Historique des travaux de recherche

Identification des mutations du gène OCRL1 chez des familles affectées du syndrome de Lowe (pris en charge par le CHU de Grenoble Laboratoire de biochimie de l’ADN).

1998-1999
1999-2000

Analyse fonctionnelle des mutations du gène OCRL1 associées au syndrome de Lowe (subvention de 100.000 F, cofinancée par l’ASL/AFRG à raison de 50.000 F) attribuée au CHU de Grenoble, Laboratoire de Biochimie de l’ADN.

Analyse structurale et fonctionnelle de la protéine OCRL1 (subvention de 100.000 F, cofinancée par l’ASL/AFRG à raison de 50.000 F) attribuée au CHU de Grenoble, Laboratoire de biochimie de l’ADN.
Analyse des interactions physiques et fonctionnelles entre les GTPases de la famille RHO et la protéine OCRL1. ( 50.000 F, subventionnée par l’ASL) attribuée au laboratoire de génétique cellulaire et moléculaire INSERM U 257 de l’hôpital Cochin.

2000-2001
2002-2003

Mise en place d’un réseau bioclinique d’étude et de prise en charge du Syndrome de Lowe (60 000 €/2 ans financé par l’Institut des Maladies Rares) regroupant les équipes du CHU de Grenoble, de l’Institut Cochin de l’Hôpital Necker.

Étude de la translocation et des fonctions de la protéine OCRL1 au niveau de la membrane plasmique dans le Syndrome de Lowe. (16.000 € cofinancée à raison de 8.500 € par l’ASL et 7.500 € par la FMO) attribuée au département de Génétique, Développement et Pathologie Moléculaire de l’Institut Cochin  INSERM U 567/CNRS UMR 8401.

2004-2005
2005-2006

OCRL1, GTPhases Rho et syndrome de Lowe : études moléculaires et cellulaires dans des modèles normaux et pathologiques (subvention de 16.000 € cofinancée à raison de 8.500 € par l’ASL et 7500 € par la FMO), attribuée au département de Génétique, Développement et Pathologie Moléculaire INSERM 567 Institut Cochin.

OCRL1, GTPases Rho fonctions normales et dysfonctionnements pathologiques conduisant au syndrome de Lowe (subvention de 16.000 € cofinancée à raison de 8.000 € par l’ASL et par la FMO), attribuée à l’équipe GTPhases Rho, différenciation, développement du laboratoire INSERM 567 Institut Cochin.

2006-2007
2008

OCRL1, « Physiopathologie du syndrome de Lowe, étude des mécanismes moléculaires et liens avec la maladie de Dent »(Dr Dorseuil).(subvention de 16.000 € financée par l’ASL) attribuée à l’équipe GTPhases Rho, différenciation, développement du laboratoire INSERM 567 Institut Cochin.

 

« OCRL1 et aspects moléculaires et cellulaires des signes neurologiques du syndrome de Lowe ».(Dr Dorseuil) (subvention de 16.000 € financée par l’ASL) attribuée à l’équipe GTPhases Rho, différenciation, développement du laboratoire INSERM 567 Institut Cochin.
« Mise au point d’une technique de diagnostic des femmes conductrices du syndrome de Lowe » (subvention de 3.400 € financée par l’ASL) attribuée à l’équipe du Pr Lunardi au sein du laboratoire de Biochimie et Génétique Moléculaire du CHU de Grenoble 217 X.

2009
2010

« OCRL1 et analyses moléculaires et cellulaires des signes rénaux et neurologiques du syndrome de Lowe »(subvention de 16.000 € financée par l’ASL) attribuée à l’équipe du laboratoire de l’Institut Cochin, INSERM U 1016, CNRS UMR 8104, Département de Génétique et Développement.